J’ai vu des joueurs professionnels tenter d’aligner les têtes sur Valorant, la main nerveuse, le regard concentré, et croyez-moi, chaque détail compte dans ces moments de tension suprême. La Logitech G Pro X Superlight 2c débarque comme un événement dans le monde de la souris esport. Ultra-légère, format resserré, cibles mouvantes sur écran : tout est pensé pour répondre aux attentes d’une scène compétitive toujours plus exigeante. Mais derrière ses 51 grammes et son slogan de « version compacte », la promesse va-t-elle vraiment jusqu’au bout ? Vous allez découvrir comment la quête de la performance rencontre, parfois, l’obstacle de l’ergonomie.
Logitech G Pro X Superlight 2c : nouvelle arme, nouvelles sensations gaming
J’ai rencontré Paul, joueur semi-pro passionné et adepte des FPS nerveux, qui m’a confié que la première impression, c’est le choc du poids : soulever la 2c, c’est presque troubler ses repères. Avec seulement 51 g sur la balance, la différence se ressent immédiatement, surtout lorsque la main voltige en quête du « headshot » parfait.
Dans un secteur où le moindre gramme fait la différence, Logitech propose une version allégée et compacte de sa référence esport. Ce n’est pas une révolution technologique, mais une réinvention maligne, qui, selon les chiffres rapportés par 01net, cible de plus en plus ces petites mains ou les fans de prise en griffe et fingertip.

Mon compagnon d’arène me chuchote : « Avec la Superlight 2c, tu ressens le curseur comme une extension des doigts, mais dès que ta paume déborde, l’enchantement casse… » Voilà le premier paradoxe : excellence pour certains, déception pour les mains larges.
Unboxing et premières minutes : la sobriété Logitech
Ouvrir la boîte, c’est retrouver tout le nécessaire, du récepteur LIGHTSPEED au câble USB-C, en passant par ces fameux grip tapes prédécoupés qui sauvent la mise lorsque la sueur s’invite. Logitech ne laisse rien au hasard dans cette expérience premium. Le packaging est épuré, presque clinique, et tout s’organise pour que chaque détail soit à portée de main.
Imaginez la scène : vous branchez, vous réglez dans G HUB, et vingt minutes plus tard, chaque mouvement épouse votre tapis favori. Ce « plug & play » (ou presque) donne envie de prolonger toutes les sessions gaming.
Souris esport ultra-légère : subtilité dans la prise en main
Attrapez la Pro X Superlight 2c, fermez les yeux : tout semble étudié pour les petits doigts agiles. La forme symétrique rappelle son aînée, mais l’encombrement s’amenuise. À la prise en griffe ou au bout des doigts, on découvre l’un des meilleurs châssis du marché actuel.
Pour Céline, coach esport, l’ultra-légèreté se traduit en chiffres : « 15 % de poids en moins, c’est décisif sur les longues sessions de compétition ». Préparez-vous, la course aux grammes s’exprime cette année dans chaque salle d’entraînement.
Les joueurs adepte du Palm Grip – ceux qui déroulent totalement la paume sur la souris – devront regarder ailleurs : la version standard reste la reine des grandes mains.
Les sensations au clic : performances ou compromis chez Logitech ?
Un match sur Counter-Strike 2 et la différence saute aux oreilles : clics nets, rapides, mais aussi plus bruyants et durs que sur d’autres modèles. Le système LIGHTFORCE mêle rapidité et fiabilité, au prix d’un retour sonore métallique qui, à la longue, peut faire tiquer. Pour les joueurs de MOBA, le clic ultra-souple manque un peu, mais sur FPS compétitif, le ressenti est redoutable.
Sur le flanc, les boutons latéraux peinent à suivre : une course molle et un feedback en retrait, qui peuvent parfois frustrer lors des actions frénétiques. C’est ici que certains espéraient mieux pour une souris gaming à ce niveau tarifaire.
Puissance et précision en version compacte : l’électronique à l’épreuve
Ne vous y trompez pas : sous cette carrosserie réduite, on retrouve l’intégralité de la technologie SL2. Capteur HERO 2, suivi à 44 000 DPI et vitesse ahurissante, pour une précision chirurgicale même lors des accélérations fulgurantes. Selon Logitech, aucun utilisateur humain n’arrive à prendre le capteur en défaut… et la promesse ne semble pas usurpée.
Un aspect fascinant, c’est la gestion du « polling rate » : la souris peut grimper jusqu’à 8 000 Hz, de quoi séduire les adeptes de moniteurs 360 Hz ou plus. Mais avec un revers : l’autonomie fond vite, surtout hors du mode standard.
- 51 g : l’une des souris gaming sans fil les plus légères du marché
- Capteur HERO 2 : précision maximale pour les joueurs esport
- Jusqu’à 95 h d’autonomie (en mode standard 1 000 Hz)
- 8 000 Hz : taux de rapport maximal pour une réactivité théorique inégalée
- Prises en main idéales : claw, fingertip, petites mains
- Compatibilité POWERPLAY : recharge sans fil pour sessions marathon
Sur le terrain, le compromis s’impose : on privilégie 2 000 ou 4 000 Hz pour garder un équilibre autonomie-performance. La recharge USB-C apporte, ce qui manquait à la génération précédente, un soulagement bienvenu pour tous les joueurs fâchés avec le micro-USB.
G HUB : entre adaptation et personnalisation avancée
Pour maîtriser la Superlight 2c, le logiciel G HUB demeure incontournable. Attribution de macros, réglages de DPI, firmwares à jour : tout passe par là. Intéressant, le calibrage pour imiter sa vieille souris rassure les vétérans frileux de perdre leurs repères. Et la mémoire embarquée libère l’utilisateur : débranchez, partez en LAN, gardez vos configs, pas de stress.
En observant le marché des périphériques esport, on voit bien que la bataille ne se joue plus sur la puissance brute, mais sur la finesse de l’expérience utilisateur et l’adaptation à chaque profil.
Une chose est sûre : avec sa G Pro X Superlight 2c, Logitech réaffirme sa capacité à répondre à des besoins ultra-ciblés. Reste à chaque joueur de savoir ce qu’il recherche : la légèreté sans compromis, ou l’universalité d’une souris plus classique… La scène gaming continue, les débats aussi.
