J’ai vu l’annonce et j’ai entendu les organisateurs le répéter : Aaron Levie, cofondateur et PDG de Box, montera sur la scène de TechCrunch Disrupt du 27 au 29 octobre au Moscone West. Cette session promet d’explorer ce que signifie réellement inventer au sein d’une entreprise publique, et comment penser la durabilité des logiciels d’entreprise à l’heure de l’IA.
Aaron Levie et la construction durable de logiciels d’entreprise : une perspective historique
J’ai rencontré des fondateurs qui citent encore Box comme référence : l’entreprise s’est lancée avant que le mot « cloud » ne devienne courant et a survécu à des vagues de concurrents incapables d’évoluer. Aujourd’hui, Box revendique plus de 115 000 clients payants, un témoin de sa capacité à tenir sur la durée.
Pour illustrer le propos, je prends Camille, CTO d’une PME fictive nommée NexusSoft, qui doit choisir entre internaliser une plateforme ou s’appuyer sur des acteurs déjà matures. Son dilemme rappelle que durabilité rime avec choix d’architecture, gouvernance produit et culture d’entreprise. Levie reviendra sur ces questions depuis la double posture de fondateur visionnaire et de dirigeant public.
Les pivots qui forgent la résilience
J’ai entendu que la trajectoire de Box n’a pas été linéaire : pivots stratégiques et choix techniques ont permis de résister aux modes et aux disruptions. Cette expérience sert de matériau pour parler de décisions concrètes — migration, partenariats avec Google Cloud ou intégrations avec des outils comme Slack et Salesforce — plutôt que d’emballage marketing.
Camille prendra pour exemple une intégration avec ServiceNow et Microsoft qui a transformé l’adoption au sein de ses clients. L’idée forte : la durabilité se construit par petites itérations validées en production. C’est la leçon à retenir.
Ce que l’IA change et ne change pas dans les logiciels d’entreprise
J’ai vu les débats se multiplier : l’IA promet de rendre les logiciels plus contextuels, mais la promesse ne résout pas l’ensemble des enjeux d’intégration. Aaron Levie abordera ce compromis entre modèles de base et cas d’usage métier, en soulignant le rôle des plateformes pour connecter des briques d’éditeurs comme SAP, Oracle, IBM ou Atlassian.
Pour NexusSoft, l’IA a signifié passer d’un moteur de recherche interne à des assistants contextuels qui fluidifient les workflows. Les enseignements : maîtrise des données, conformité et culture produit restent des prérequis. L’insight : l’IA amplifie les forces existantes, elle ne les remplace pas.
Compétition et collaboration dans l’écosystème enterprise
J’ai rencontré des responsables produits qui voient les grands éditeurs comme des partenaires autant que des concurrents : les intégrations entre Salesforce, Microsoft et Box sont devenues des chemins d’adoption plus sûrs que de purs paris technologiques. Les alliances stratégiques peuvent accélérer la valeur pour l’utilisateur final.
Camille a retenu qu’une intégration bien pensée avec Atlassian a réduit les frictions internes et doublé l’usage en six mois. L’angle est clair : l’IA change l’expérience, pas toujours l’architecture de fond.
Réinvention d’une entreprise publique : culture, stratégie et questionnement permanent
J’ai entendu que la capacité à se remettre en cause est souvent l’élément différenciant entre succès ponctuel et durabilité. Levie expliquera comment rester affûté suppose d’interroger ses propres idées, ses processus et sa culture d’innovation — même quand on a déjà conquis une large base de clients.
Pour NexusSoft, la décision la plus mûre fut de chambouler son roadmap pour prioriser la conformité, après des retours terrain. C’est un rappel : la réinvention se fabrique au quotidien, par écoute active des utilisateurs et arbitrages courageux. Insight : la révision régulière des convictions est une pratique opérationnelle, pas un exercice théorique.
Pourquoi assister à cette session et ce que vous en rapporterez
J’ai vu l’appel aux fondateurs et aux décideurs : plus de 10 000 participants se retrouveront à Disrupt pour échanger sur croissance et innovation. Les inscriptions offrent des remises temporaires, une opportunité pour les équipes en quête de perspectives concrètes.
Avant de partir, je note que des initiatives locales et sectorielles restent des sources d’inspiration : des projets technologiques régionaux ou des récits de transition énergétique offrent des parallèles utiles pour penser la durabilité. Pour prolonger la réflexion, on peut lire des retours d’expériences comme celui de la délégation québécoise à VivaTech (Québec Tech à VivaTech 2025) ou des exemples de conversion d’énergie à Brest (conversion du mouvement des flotteurs en électricité).
Pour les équipes produit qui s’interrogent sur la visibilité et l’adoption, quelques lectures pratiques peuvent aider, comme ce guide sur le référencement (optimisation SEO) ou des retours sur l’internationalisation des start-ups (entreprises numériques et international). Et pour garder une culture d’équipe positive, un rappel humain n’est jamais superflu (journée mondiale du compliment).
Insight final : participer à une session comme celle d’Aaron Levie ne fournit pas seulement des recettes techniques, il offre une feuille de route culturelle et stratégique pour construire des logiciels qui durent.